Anaphore

« Moi, seul muet dans ce vacarme, seul immobile ans ce tumulte, étonné et attentif, j’écoutais » (p.24)

Dans cet extrait du livre, on retrouve une anaphore, car il y a la répétition du mot « seul » au début de deux énoncés successifs.

 

«sans fils, sans mari, sans père» (chapitre IX, page 20).

C’est une anaphore, car le narrateur répète le mot «sans» à trois reprises. Il l’utilise pour indiquer qu’il laisse trois femmes très importantes pour lui seules et orphelines.

 

« Dieu m’est témoin que je crois en lui. Mais que ‘a-t-il dit, ce vieillard? Rien de senti, rien d’attendri, rien de pleuré, rien d’arracher de l’âme, rien qui vînt de son cœur pour aller au mien, rien qui fût de lui à moi. » (Page 55, Chapitre 30)

L’anaphore qui reprend le mot « rien » représente l’indifférence ressentie à l’égard du discours du prêtre puisqu’il récite son discours de façon monotone.

 

« Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant.» (chapitre IX page 78)

L’anaphore accentue le regret du narrateur, parce qu’il y a une répétition du même groupe de mots «je laisse», qui est synonyme d’abandon. Cela illustre la tristesse que lui inflige le fait d’être séparé de sa famille.