Comparaison

« Elles ont glissé comme cette pluie froide sur cette vitre glacée » (p.54 chap. XXX) Il compare les paroles du prêtre (« elle ») à une « pluie froide ».

Il s’agit d’une comparaison. Celle-ci est signalée par le mot de liaison « comme ». La comparaison met de l’accent sur le fait que les paroles du prêtre sont inutiles et ont aucun impact sur lui. Les paroles « pluie froide » n’ont pas d’impact sur lui, car sa « vitre » est déjà glacée.

« Au premier pas que je fis, je trébuchai comme un portefaix trop chargé. » (Chap. 2 page 69) (édition avec dossier)

Il y a une comparaison entre le personnage qui « trébuchai »  et un «portefaix trop chargé ».  Le personnage explique, lors de son procès, son sentiment d’impuissance par le lourd fardeau qui le retient.

« Quand j’ai rêvé une minute à ce qu’il a de passé dans ma vie, et que j’en reviens au coup de hache qui doit la terminer tout à l’heure, je frisonne comme d’une chose nouvelle.» (p.122)

Lorsqu’il repense à ses beaux moments de vie et comment il est reconnaissant d’avoir vécu, il ne peut s’empêcher de penser que ces moments sont finis et il n’est pas vraiment prêt à partir.

 «  J’étais devenu machine comme la voiture. » (Chap.22 P.102)

« J’ai cru voir le moment où il allait me railler doucement, comme on plaisante une jeune mariée le soir de ses noces.» (Chapitre XXXI p.78)

Cette comparaison établit un rapprochement entre la situation du narrateur et celle d’une jeune marié, comme quoi le retour en arrière n’est plus possible une fois passé une certaine étape.  Pour le cas du narrateur, celle-ci représente son transfert à l’endroit où il se fait tuer.

« […] je trébuchai comme un portefaix trop chargé. » (p.11) (II)

Dans cette citation, l’auteur a trébuché, car il est stressé parce que quelqu’un l’attend pour partir quelque part, mais il ne sait où. De plus, il est stressé, car il est en prison et son procès est toujours en cours. Lorsqu’il trébuche, il se compare à un vieil homme dont le métier est de transporter des fardeaux, comme si lui aussi avait trop de charges sur lui-même.

« Et elle se mit à courir devant moi avec sa taille fine comme le corset d’une abeille […] » (p.121, Chap. 33)

Par la comparaison qui fait un rapprochement entre la « taille fine » de Pepa et le « corset d’une abeille », le narrateur montre qu’il éprouve de la nostalgie. Il aimerait la revoir.

«Nous nous sommes regardés quelques secondes fixement, l’homme et moi ; lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle ; moi, demi-étonné, demi-effrayé.» (p.106 chapitre XXIII)

Le narrateur emploie une comparaison en comparant le rire de l’homme avec un «râle». La figure de style explique la première impression du narrateur envers l’homme: il est ambivalent devant cet homme usé.

« Tenez, me dit-il, d’ici vous verrez et vous entendrez. Vous serez seul dans votre loge comme le roi. » (p. 25, chapitre XIII)

Cette comparaison montre très clairement que le narrateur est encore seul dans sa cellule qui elle est comparée à la « loge » d’un « roi », car il n’est pas avec les autres prisonniers qui veulent assister au spectacle et il a pour lui seul une fenêtre qui donne sur la cour pour bien voir le spectacle.

« Tandis que je rêve, les souvenirs de mon enfance et de ma jeunesse me reviennent un à un, doux, calmes, riants, comme des îles de fleurs sur ce gouffre de pensées noires et confuses qui tourbillonnent dans mon cerveau. » (Chapitre 33 page 59)

La comparaison entre les souvenirs de son enfance et des « îles de fleurs », permet de déduire que ses souvenirs sont beaux et agréables selon l’image d’une île remplie de fleurs.