Métaphore

« Il me semble que le ciel sera lumineux de sa propre essence, que les astres y feront des tâches obscures […] ils sembleront des points noirs sur un drap d’or.» (217.10-12)

L’auteur utilise une métaphore lorsqu’il décrit le ciel. L’or est synonyme d’abondance et de prospérité, la mort a donc l’air riche et agréable.

«Ce vieux scélérat, il m’a pris ma redingote, car je ne la lui ai pas donnée, et puis il m’a laissé cette guenille, sa veste infâme.» (Page 51, chapitre xxiv, édition librio)

Ceci est une métaphore, car une «une veste infâme» est comparée avec une «guenille».  Cette métaphore exprime bien le fait que le condamné a reçu une redingote en piètre état à cause qu’il l’a surnomme «veste infâme».

« […] un escalier tournant en vis […] » (p.11) (II)

Le prisonnier menotté suit un geôlier, les deux traversent la cour et suivent de nouveaux chemins jusqu’alors inconnus. Tous deux empruntent un escalier qui se compare à une vis, car l’escalier tourne en rond.

« Je l’ai couverte de baisers et de larmes.» (Chap. 43)

Ici, cette métaphore est une image qui représente le fait que le condamné pleure beaucoup, tellement qu’il peut recouvrir sa fille avec ses « baisers » et ses « larmes », comme il le ferait d’une couverture. Voir aussi Hyperbole

 

« On eût dit des âmes en peines aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l’enfer. » (Ch. 13 page 25)

Ceci est une métaphore puisque le condamné va comparer les prisonniers à des âmes en peine sans pour autant utiliser de termes comparatifs. Il va chercher à créer une image horrifiante dans la tête des lecteurs.