La peine de mort

 

En France, avant 1791, il existait plusieurs formes de peine de mort : la pendaison, la décapitation, le bûcher, la roue, l’huile bouillante, l’écartèlement, la tête cassée. La prison ne faisait même pas partie des peines possibles, elle était utilisée comme moment de transition avant la vraie peine. Les sentences pouvaient aussi être des peines faisant souffrir le coupable (peines afflictives) ou l’humilier (peines infamantes), car avant tout, elles étaient considérées comme des spectacles pour le peuple et un moyen de dissuader les gens de commettre des infractions. Suite à 1791, la guillotine est officiellement généralisée pour toute mise à mort de civils alors qu’avant la décapitation était réservée à la noblesse. Les militaires, eux, seront envoyés au peloton d’exécution pour leurs fautes durant leur service (déserteur, trahison, etc…). Aujourd’hui, la peine de mort, aussi appelée la peine capitale, est une peine conçue pour exécuter une personne qui, selon la cour, est coupable d’un crime grave. Le condamné doit obligatoirement avoir eu un procès, autrement, son exécution ne serait pas légale et serait considérée comme un acte de vengeance ou simplement un meurtre. En France, la peine capitale est maintenant abolie depuis 36 ans. Cependant, ce n’est pas dans tous les états que la peine de mort est pratiquée. Seulement une minorité continue à exécuter ce genre de sentence.

 

 

Dans le livre, le narrateur est en perpétuel contact avec l’idée de la guillotine. Malgré que le narrateur ne parle pas de son crime, il a forcément fait quelque chose de grave puisqu’il reçoit la peine capitale. Le criminel a donc probablement commis un homicide. Cependant, le personnage principal permet aussi de voir cette situation d’un autre œil. En effet, le lecteur peut voir ce que c’est que de vivre ses derniers instants au côté du personnage, voir l’enfer qu’est la peine de mort pour le condamné.

« Peut-être n’ont-ils jamais réfléchi, les malheureux, à cette lente succession de tortures que renferme la formule expéditive d’un arrêt de mort? […] publiées peut-être un jour, elles arrêteront quelques moments leur esprit sur les souffrances de l’esprit; […] »

Certes certaines choses sont offertes au condamné, mais le système carcéral étant ce qu’il est, il est impossible de rendre le mourant à l’aise. Aaprès tout, les gens autour continuent de vivre leur vie avec leurs petits tracas alors que le narrateur, lui, perdra la vie. Pire encore, les autres civils ont hâte de le voir périr et trouvent en sa mort un divertissement.

 

Benjamin Ross, Olivier Bouffard, Joey Painchaud

 

 

Références :

Wikipédia, La peine de mort, mis à jour le 24 octobre 2017, consulté le 7 novembre 2017

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_mort

 

Wikipédia, La peine de mort en France, mis à jour le 6 novembre 2017, consulté le 7 novembre 2017

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_mort_en_France