Le bagne

 

Le bagne est un pénitencier. C’est le lieu où sont exécutés les travaux forcés. Les bagnards sont forcés de faire des travaux forcés, soit dans des travaux publics comme la construction de routes, les installations portuaires, la désinfection des marais, ainsi que plusieurs autres tâches. Cependant, ce ne sont pas tous les prisonniers qui sont obligés à faire ces corvées.

Le premier bagne a été fondée en 1852 sous le règne de Louis-Napoléon Bonaparte.[1] Ce bagne était situé sur l’Anse de Chaton à Cayane française.[2] Ce bâtiment était surnommé « guillotine sèche », car les mauvais traitements, la malaria, la dépravation et les travaux inhumains étaient tous présents. [3] Les conditions de vie étaient déplorables, ainsi ue l’espérance de vie est basse. Les premiers prisonniers étaient condamnés puisqu’ils s’opposaient à l’idée du Second Empire de Napoléon. Napoléon enfermait les opposant politique, pour faire disparaitre les personnes qui étaient contre ces choix et idée politique. Après avoir purgé leur peine, les prisonniers sont assignés à une résidence pour un temps équivalent à leur peine. Le bagne a été officiellement supprimé en 1938, mais c’est seulement en 1953 que les derniers prisonniers retournent rejoindre leurs proches. [4]

Le narrateur du livre le dernier jour d’un condamné a passé 6 longues semaines dans une prison avant d’être exécuté. Dans le chapitre XIII, le narrateur est témoin du ferrage des forçats. Les forçats sont des prisonniers. Le ferrage a eu lieu dans la cour. e ferrage a pour but de découvrir qui sont les forçats qui vont partir pour le bagne de Toulon. Les prisonniers sont plus gais qu’à l’habitude devant ce spectacle. Les prisonniers entrent dans la cour ensuite les dirigeants de la prison ferment es grilles, alignent les prisonniers avec leur bâton et jette devant eux une chemise, une veste et un pantalon. Puis, les dirigeants ordonnent aux prisonniers de commencer à se déshabiller. Le narrateur mentionne : « On ne voyait plus dans la cour que les forçats nus et ruisselants sur le pavé noyé.»(p.28 Chap.XIII) Il trouve le spectacle odieux et humiliantour les prisonniers. Pour les prisonniers, le ferrage est un évènement important. Le narrateur décrit le bagne comme un lieu d’humiliation. De plus, dans le même chapitre, le narrateur mentionne que les forçats « chantaient des chansons du bagne ». (p.39 Chap.XIII) Pour finir, le narrateur dit : «plutôt l’échafaud que le bagne».(p.32 Chap.XIV) Il préfère mourir que d’aller au bagne, ce qui prouve que le bagne est un lieu cruel.

 

Frédérique Marsan

Alexia Laframboise

Mégan Lampron

 

[1] REVUE D’HISTOIRE, les bagnes.  [en ligne]. https://rh19.revues.org/4 [page consulté le 14-11]

[2] REVUE D’HISTOIRE, les bagnes.  [en ligne]. https://rh19.revues.org/4 [page consulté le 14-11]

[3] DE LADEBAT, Phillipe, Les pionniers de la « guillotine sèche » en Guyane. [en ligne]. https://www.histoire-genealogie.com/Les-pionniers-de-la-guillotine [page consulté le 14-11]

[4] PAYOT, Marianne. L’EXPRESS. C’est la bagne… [en ligne]. https://www.lexpress.fr/region/c-eacute-tait-le-bagne_489768.html [page consulté le 14-11]

 

 

 

C’est pendant le 19ieme siècle que les premiers bagnes voient le jour sur les colonies européennes. Pour bien comprendre à quoi servent ces établissements carcéraux européens, il faut d’abord savoir à quoi ces derniers ressemblent. Les bagnes sont des camps de travaux forcés, ils abritent plusieurs milliers de prisonniers ayant commis des crimes, graves ou insignifiants. Suivant cette logique, les simples voleurs de pain côtoient les violeurs et les tueurs.  Malheureusement, les criminels sont souvent condamnés aux travaux forcés à perpétuité et ils y sont traités de façon inhumaine, subissant chaque jour les agressions de leurs geôliers. Malgré leur travail acharné, ils sont mal nourris, et de ce fait, ils souffrent de malnutrition. Le bagne est utilisé, au départ, pour regrouper les   criminels au même endroit, puisque ces derniers y sont tous envoyés. Par la suite, les hauts dirigeant y voient une opportunité de main d’œuvre à très bas coût. C’est pourquoi les bagnes sont situés sur les colonies européennes : pour faire avancer leur développement, grâce aux travailleurs, qui construisent des routes, des maisons et qui défrichent la terre, tout cela gratuitement.

Dans le roman Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo, le personnage a le choix entre la peine de mort et les travaux forcés à perpétuité. Sans aucune hésitation, le personnage choisit la peine de mort. Suite à cette surprenante décision, on ne peut qu’imaginer la mauvaise réputation qui pèse sur le bagne à cette époque. Reconnu comme pire châtiment que la mort elle-même, le bagne n’est définitivement pas le premier choix des criminels. Tous les dires à propos du bagne sont tristement véridiques, puisqu’il est considéré comme l’enfer sur terre.

Alexis St-Jean