En premier lieu, le thème de la nature est présent dans le roman de Victor Hugo intitulé Le dernier jour d’un condamné. Premièrement, la nature lui remémore la liberté, car enfermé entre ces murs de pierres, il oublie tous ses beaux souvenirs. Tous ces moments passés dans les feuilles, ou encore ce beau soleil qui venait le réchauffer viennent le libérer mentalement. Il est juste de dire que le prisonnier a besoin de liberté. . En pensant à celle-ci, tous ses mauvais souvenirs s’effacent : « Quoi! Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s’éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n’est plus à moi! » Il est juste de dire que cette citation contient une énumération, car cela enchaîne différentes formes de la nature. De plus, cela illustre très bien qu’avec cette douce nature le prisonnier se sentait en liberté, mais que maintenant plus rien de cette nature ne lui appartient. Ainsi, il ne voit que du noir, séquestré entre ses quatre murs : « Oh! Mourir dans quelques heures, et penser qu’il y a un an, à pareil jour, j’étais libre et pur, que je faisais mes promenades d’automne, que j’errais sous les arbres, et que je marchais dans les feuilles! » De plus, cette citation illustre très bien que sa vie auparavant lui appartenait et qu’il gérait son temps. Tandis que présentement, emprisonné comme qu’il est, il n’est pas libre comme l’air. Chaque minute est calculée et chaque endroit a une signification particulière. De plus, cela est une hyperbole, car il exagère en disant qu’il va mourir (« mourir dans quelques heures »), car peut-être une opportunité qui s’offrira à lui d’être libéré. Deuxièmement, la nature vient combler le grand vide qu’il a en lui, et grâce à celle-ci, le temps passe plus vite. Ainsi, la nature vient le combler ou encore le satisfaire. Sans elle, son temps en prison serait tellement long. La nature vient lui donner de la force pour surmonter ces étapes difficiles : « puisque le jour ne paraît pas encore, que faire de la nuit? » en effet, la citation illustre bien le fait que lorsque le soleil ou le jour n’est pas présent, celui-ci n’a rien à faire et s’ennuie. Sans la nature, il a un vide à l’intérieur de lui et il a que des pensées noires. Il se sent égaré et il éprouve de la tristesse. Cette opposition est accentuée par l’antithèse (« jour », « nuit ») : « pendant le peu d’heures que j’ai passé à l’infirmerie, je m’étais assis près d’une fenêtre, au soleil, — il avait reparu — ou du moins recevant du soleil tout ce que les grilles de la croisée m’en laissaient. » Tout d’abord, la citation ci-dessus montre le fait que recevoir du soleil entre les barreaux est la seule chose qui lui redonne le sourire. C’est en regardant à l’extérieur qu’il peut avoir un simple bonheur et se sentir encore libre. La nature vient lui redonner le courage tout en le consolant. Pour conclure, à l’aide du sentiment de liberté, le thème de la nature est bien représenté, car celle-ci apaise son cœur.
Catherine Langelier
Le dernier jour d'un condamné 