Hyperbole

« […] pour se faire jour à travers les mille émotions qui se disputaient ma pensée. » (p.72)

«Je l’ai prié de me laisser dormir, et je me suis jeté sur le lit.»(p.128)

Le condamné utilise une hyperbole en priant de le laisser dormir. La prière est normalement utilisée en pour interpeler un dieu. Le condamné veut absolument dormir pour oublier la réalité.

« Je l’ai couverte de baisers et de larmes. » (p.71)

Le prisonnier rencontre sa fille de trois ans, elle ne se souvient plus de lui et croit avoir un autre papa. Le fait de la « couvrir de baisers » est une exagération pour simplement dire qu’il l’entoure de ses propres bras à lui pour la consoler et surtout lui faire sentir tout son amour (« baisers ») et sa douleur de l’abandonner (« larmes »). Voir aussi

« Je la serrais violemment contre ma poitrine enflée de sanglots. » (p.132, Chap. 43)

Le mot « violemment » est une exagération pour dire qu’il sert Marie fort près de lui, car il l’aime énormément.

«Depuis que je suis sorti de l’infirmerie, il m’est venu une idée poignante, une idée à me rendre fou, c’est que j’aurais peut-être pu m’évader si l’on m’y avait laissé.» (p.92 chapitre XV)

Le narrateur emploie une hyperbole en exagérant le fait que l’idée de s’évader le rend fou. La figure de style exprime l’hésitation du narrateur sur le fait qu’il voudrait s’évader pour échapper à la mort.

 

« -Bonjour, monsieur Samson ! criaient des enfants pendus à des grilles. » (Ch. 47 page 75)

Ceci est une hyperbole puisqu’elle exprime le comportement démesuré des enfants enchantés par l’exécution. Ils s’agrippent aux grilles d’une manière si exagéré que la scène décrit qu’ils sont pendus à ces dernières.