Nostalgie

Premièrement, dans le roman Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo, il y a énormément la présence de la nostalgie chez le narrateur. D’une part, la présence de la nostalgie est visible lorsque le narrateur pense à sa fille. En effet, celui-ci pense à la dernière fois qu’il a vu sa fille. Le narrateur n’a pas vu sa fille depuis le début de son procès. Marie avait, plus précisément, « deux ans et un mois » (p.20 chap.IX) lorsque que le narrateur l’a vue pour la dernière fois. Aujourd’hui, elle a « trois ans » (p20 chap.IX). Il porte une très grande importance à sa fille. Ainsi, il utilise une énumération pour décrire son enfant. Pour décrire celle-ci, le narrateur décrit la petite fille avec l’aide d’une énumération : « Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains. »  (p20 chap.IX)  L’énumération ci-haut décrit la comme une petite fille innocente, en quelque sorte, parfaite aux yeux de son père.  La description de sa fille prouve que le narrateur est nostalgique du temps passé avec celle-ci qu’il aimerait surtout qu’elle ait un père pour grandir. Lors de la dernière journée avant l’exécution, le condamné a l’autorisation de revoir sa fille et de la prendre dans ses bras pour la dernière fois. Lorsqu’il la revoie, le condamné la décrit avec les mêmes caractéristiques ou presque : «Elle est fraiche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle !» (p.69 Chap.XLIII) Donc, avec cette répétition il veut montrer que sa petite fille est parfaite. Le narrateur remarque que Marie ne le reconnait pas parce qu’elle l’appelle « Monsieur » (p.70 Chap.XLIII) au lieu de papa. Il est très déçu en plus de ressentir une grande tristesse : « Quoi ! déjà plus père ! être condamné à ne plus entendre ce mot, ce mot de la langue des enfants, si doux qu’il ne peut rester dans celle des hommes : papa ! » (p.70 Chap. XLIII La petite fille croit son père mort. Il lui pose la question « Marie, sais-tu ce que c’est qu’être mort ? » (p.70 Chap.XLIII) La jeune fille utilise l’euphémisme : « Il est dans la terre et dans le ciel » (p.70 Chap.XLIII) pour décrire la mort de son père. La jeune fille a appris cette explication de la mort pour ne pas être vexée et effrayée. Elle atténue beaucoup l’importance de la mort. Ainsi, cette situation rend le narrateur triste et déçu, puisqu’il porte un énorme amour et importance à sa fille. De plus, lors de ses derniers jours, il repense à son enfance avec une nostalgie du passé. Il repense à sa jeunesse avec un sentiment de joie. Lors de sa dernière journée, le narrateur ferme les yeux et rêve pour la dernière fois à son enfance : « Tandis que je rêve, les souvenirs de mon enfance et de ma jeunesse me reviennent un à un, doux, calme, riants comme île de fleurs sur ce gouffre de pensée noire qui tourbillonnement dans mon cerveau. » (p.59 Chap.XXXIII) Celui-ci utilise une comparaison. Il compare ses souvenirs d’enfance à «des îles de fleurs et ses pensées» à des pensées noires, puisqu’il ne pense qu’à la mort. Le narrateur utilise une métonymie, puisqu’il remplace sa mort par la méthode dont il va mourir : « Quand j’ai rêvé une minute à ce qu’il y a de passé dans ma vie, et que j’en reviens au coup de hache qui doit la terminer […] Ma belle enfance ! Ma belle enfance ! étoffe dorée dont l’extrémité est sanglante. » (p.62 Chap.XXXIV) Il emploie une métonymie, car il remplace son enfance et sa vie d’avant comme une « étoffe dorée » puisque pour lui son enfance était belle et joyeuse. Il s’ennuie de ce temps où tout était simple et qu’il ne réfléchissait pas à sa mort qui sera causé par une énorme lame tranchante. Cela montre la nostalgie du passé et le malheur du présent du narrateur car il se remémore ses souvenirs et il sait que bientôt il ne pourra plus faire cela. Pour conclure, la nostalgie est présente dans le roman. Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo parce qu’il repense aux souvenirs passés avec sa jeune fille et aux souvenirs heureux de son enfance.

Megan Lampron, Alexia Laframboise et Frédérique Marsan