Antiphrase

« Dieu merci, je n’espère plus » (p. 38)

Évoque l’état désespéré dans lequel le condamné se trouve. Il n’espère plus obtenir la grâce et s’en voit libéré, ce qui est tragique. Ainsi, il ne remercie pas réellement Dieu pour la situation dans laquelle il se retrouve.

« Y a-t-il des morts de leur façon qui soient venus les remercier et leur dire : C’est bien inventé. Tenez-vous-en là. La mécanique est bonne.»(P.64)

Le prisonnier fait référence à la guillotine, qui selon les gens, ne fait pas souffrir. Il est ironique, car aucun des exécutés précédent ne peut revenir et affirmer que l’engin procure une mort sans douleur.

 «  Bien de l’honneur pour moi qu’il m’écrive (« Il » remplace le procureur général).»  (Chap.21 P.99)

Il ne se considère pas comme vraiment honoré par la lettre de la personne qui a demandé sa tête. Cette ironie est utilisé pour exprimer son mépris pour le procureur général.

« Ces bourreaux sont des hommes très doux. »(Chapitre XLVII. P.136)

Dans le contexte, le narrateur s’exprime avec ironie quand il dit que «les bourreaux sont des hommes doux», puisque la perception d’un bourreau est celle d’une personne brusque, sans pitié et froide.